fr French
ar Arabicen Englishfr Frenchde Germanht Haitian Creoleit Italianpt Portugueseru Russianes Spanish
lundi, novembre 18, 2024
AccueilFOOTBALLFootball - Éducation : Jimmy Jéroboam demande à ce que les sportifs...

Football – Éducation : Jimmy Jéroboam demande à ce que les sportifs haïtiens soient bien éduqués

La carence éducative se fait sentir en dehors et sur le terrain de jeu en Haïti, (voir une grande majorité de nos sportifs). La Fédération Haïtienne de Football (FHF) semble oublier ou ingnorer l’éducation de ses enfants. Pourtant  » l’éducation a toujours été une force majeure dans le développement social et économique des sportifs Haïtiens dans les années antérieures  » se plaint Coach Jimmy Jéroboam dans une interview accordée à la rédaction de Yedasportshaïti. En effet, il plaide en faveur de la mise en place des structures pouvant aider nos jeunes professionnels à s’éduquer sans contrainte.

 » En Haïti, l’éducation possède une grande place dans la réussite sociale et économique. Malheureusement, les études supérieures sont souvent réservées aux élites « , regrette le sélectionneur diplômé de l’UEFA. Sortant des familles pauvres et en manque d’intrants, l’éducation n’est pas souvent mis premier plan.

« De 1970 à 1990 jusqu’à la génération de Carlo Marcelin « , le Sport s’accommodait avec l’éducation. D’ailleurs, ce sont  » les études supérieures qui ont permis à Me. Marcelin d’accéder à son poste de secrétaire général de la FHF « , historise coach Jimmy.

Dans ces années, le foot était une porte de sortie pour les jeunes. Un moyen d’acquérir des bourses d’études, selon l’ancien joueur de Paris FC.

« beaucoup de grands clubs (Victory Sportif Club, le Racing Club Haïtien, Violette AC), à l’époque travaillaient en partenariat avec des établissements scolaires comme, Lycée Toussaint, Frère Adrien, Saint Louis Gonzague entre autres. De grandes universités fournissaient des bourses d’études aux footballeurs  » ajoute le coach Jimmy.

Pour l’ancien footballeur, la presse qui devrait contribuer en sur ce point s’isole. Les journalistes et les fans ne s’intéressent qu’aux montants et la durée des transferts.

 » le Violette AC recrute le jeune Jeudi Stevenson, âgé de 17 ans à l’America FC, sans garantir une formation professionnelle après sa carrière de footballeur « .

Pas de soucie pour les institutions scolaires situées au centre de FIFA Goal de la Croix-des-Bouquets. Personne n’ose de questionner sur leur fonctionnement. La rémunération des enseignants ainsi que la qualité de formation qu’elles fournissent à nos futures vedettes.

Malheureusement, le football connait un déclin depuis environ deux décennies. Sur le plan intellectuel c’est une catastrophe ! C’est le débâcle !  » Notre football est devenu très pauvre au niveau d’intelligence sur et en dehors du terrain  » déplore Me Jéroboam. Néanmoins ces interrogations n’intéressent pas trop les médias sportifs. Par ailleurs en France si l’on croit Coach Jimmy, les joueurs ont des cours de communication.

« C’est pour ça que nous sommes très confiant lors de nos entretiens avec des journalistes . « , martèle Jimmy Jéroboam avec tant de fierté.

«  Qui doit-on blâmer les dirigeants, les institutions ou l’État haïtien ? « 

En France,  » le ministère de la jeunesse et des sports et la cohésion sociale ont travaillé de concert avec la fédération Française de football, le comité Olympique français et les institutions de formation professionnelle créent des diplômes spécifique « , rapportent notre intervenant.

Ces formations ouvrent une nouvelle voie pour ces jeunes qui n’ont pas pû accéder au football de haut niveau, surtout après leurs carrières de footballeur.

« Le football aujourd’hui se joue à environ 90 % avec la tête. Avoir une bonne éducation sera déterminante dans la réussite sportive, et par la même occasion d’avoir un temps d’avance pour son après carrière sur le long terme…  » donc  » le ministère de la jeunesse et des sports dans notre pays doit prendre ses responsabilités pour répondre aux besoins éducatifs des sportifs Haïtiens, car l’école est un élément fondamental dans la réussite d’un sportif de haut niveau à court et long terme « , a conseillé le diplômé de l’UEFA au micro de Yedasportshaïti lors de cette interview.

Il faut rappeler qu’en 1974, les 23 joueurs mondialistes avaient tous fait des études supérieures.

Pensons à l’éducation de nos sportifs !!!

Carl Henry Florant/Yedasports

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments