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mercredi, septembre 18, 2024
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Effondrement du football haïtien sur l’échiquier mondial: Kimberly Pierre fait une lecture de la situation

Le football haïtien connu comme le sport roi pour cette nation, un jeu pratiqué par une grande majorité de la jeunesse est en état de dégradation sur la carte mondiale. En dépit de tous changements effectués aux commandes de la FHF, nous ne constatons que l’aggravation de la situation. Le chroniqueur et analyste sportif Kimberly Pierre dans un entretenu avec l’agence Yedasportshaïti(YSH) a grandement fait une lecture de la situation.

Étant que jeune citoyen vivant en Haïti, Kimberly avant d’aller plus loin évoque la crise socio-politique et économique que connaisse le pays durant ces derniers jours, « le problème avant tout est societal ». Pour sa toute première lecture sur la crise footballistique dans cette interview, KP croit qu’on devrait diagnostiquer le football haïtien pour se rendre compte qu’on affronte que des « problèmes structurels ».

Mauvais début pour le comité de normalisation

Arrivée en Janvier 2021 dernier à la tête de l’instance mère du football haïtien, suite à des accusations d’abus sur mineurs portées contre l’ancien baron de la FHF, Yves Dadou Jean-Bart, celui qui a passé plusieurs décennies comme président de la FHF. Le comité de normalisation a mal apprécié son rôle qu’était de normaliser les choses au sein de cette administration, plus particulièrement le point culminant(organisation des élections), selon l’analyste, « Yo mal pati ».

« Il faudrait d’abord analyser pour partir sur de nouvelles bases. En terme de gestion, fonctionnement et de structure », ce qui leur permettrait de s’améliorer comme nouvelle tête. Toutefois « Je ne parle pas d’amateurisme », précise KP qui croit que le comité a commis beaucoup d’erreurs comme, l’affaire Placide, l’équipe des éliminatoires des JO entre autres sont les faits à argumenter.

Néanmoins, aucun de ces faits n’ont surpris le présentateur de la rubrique analyse sur la page Facebook « Kimberly Pierre Officiel ». La présence de ce comité devrait avant tout de signaler de la mauvaise gestion de ces précédents, selon lui, il va falloir que le CN repense les constituants de la FHF  « On connaît déjà les ProDadou qui sont encore au sein de la fédération. C’est un mauvais goût ».

Vouloir apporter leur contribution, les journalistes n’ont pas le support des patrons

Autrefois, Mr Pierre nous raconte que la situation était plus compliquée, puisque l’accès à l’information sur le football en Haïti était difficile. De nos jours, grâce à la diffusion des informations, les genres journalistiques contribuent à cette amélioration. Pourtant, en dépit de leur dévouement « les patrons des médias ne soutiennent pas les journalistes sportifs, ainsi que les sponsors qui ne misent pas beaucoup sur le football en Haïti ».

Interroger sur l’arrivée de Jean Jacques Pierre comme entraîneur de la sélection nationale haïtienne, Kimberly sans langue de bois, se dit conscient du momentum, où la FHF faisait face à des situations difficiles(arrivée du CN). Malgré tout, il espère que les dirigeants lui accordent plus de temps à ce poste. “Jusqu’ici c’est l’homme qu’il faut”, a-t-il ajouté.

“Le football se construit à la base” rappelle KP, qui conseille aux dirigeants de le repenser. “Un bon directeur technique national pour repérer les talents, des compétitions interscolaires structurées. Au final, nous aurons un projet durable sur une période de cinq à dix ans”, en argumentant que tous les pays à haute structures footballistique ont été à ce stade “ils ont connu un coup d’arrêt. À travers ce coup d’arrêt ils ont eu des périodes de diagnostic, état des lieux, puis le rassemblement des idées pour passer à l’action”, a expliqué le journaliste sportif de Radio Ibo.

“La France en 1958 était demi finaliste malheureux de la coupe du monde”, nous raconte le chroniqueur qui en a profité pour nous proposer de voyager dans le passé, où cette même nation de football fit face à de grandes difficultés. L’arrivée de Georges Bouloy comme directeur technique changea la situation, celui-ci ordonna à chaque club d’avoir leur propre centre de formation, depuis lors, on ne voit que de belles générations du football français, et il remporta la coupe d’Europe le 27 juin 1984.

En résumé, le journaliste veut faire comprendre que le sport c’est, calcul, méthode, projet, idée et action, dans le cas contraire il n y aura pas de résultat. « Il nous faut un projet football et/ou sportif » conclu Kimberly Pierre.

Maxime Louissaint/Yedasports

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